9- Logiciel libre
Je reprends ici la réponse que j'ai apportée à
l'APRIL, association qui milite pour une plus grande utilisation des
logiciels libres dans les services publics.
Monsieur,
Monsieur,
Je vous remercie de m'avoir saisi sur la question du
logiciel libre. Voici les grandes lignes de mon positionnement, qui demande
bien sûr à être développé.
La loi distingue l’algorithme du programme. L’algorithme
est la fonction utilisée pour générer les calculs, et le programme est
l'ensemble du code permettant d'exploiter l'algorithme. Le programme est
également appelé logiciel. La loi protège le programme par le droit d'auteur,
mais considère que l'algorithme est du domaine public.
Je compte garder et défendre cette distinction.
Les besoins en programmes informatiques sont source de
nombreux emplois. Mon fils aîné a 18 ans. Il a participé à un concours de
programmeurs, la BattleDev, et a eu un très bon classement. Depuis le 28
mars, date de ce concours, il reçoit des offres d'emploi tous les jours, bien
que n'ayant pas encore obtenu son bac (qu'il passe dans deux semaines). Je
compte encourager ce secteur d'activité qui met en valeur les compétences de
nos jeunes et leur offre de nombreuses perspectives d'avenir.
Par ailleurs, il est évident que le droit de propriété
implique le libre usage de cette propriété, que ce soit pour l'exploiter ou
pour en faire don. Si un créateur veut léguer son programme à la société, comme
d'autres lèguent leurs tableaux à des musées, il doit être libre de le faire.
En ce sens, je m'engage à protéger le droit de propriété, quel que soit l'usage que le propriétaire souhaite faire de son bien.
Le fait que le logiciel soit libre de droits est l'un
des éléments qui peuvent pousser à en développer l'utilisation dans les
administrations, mais il n'est pas le seul à devoir être pris en compte. Il
faut :
- que le logiciel réponde pleinement aux besoins de
cette administration ;
- qu'il y ait des techniciens formés pour en assurer
la maintenance et gérer les bugs ;
- qu'il y ait des développeurs qui en garantissent
l'évolution et l'adaptation permanente ;
- que la sécurité informatique soit garantie pour que
le logiciel ne soit pas sujet à des failles ;
- etc.
Par conséquent, je veillerai à ce que l'usage des
logiciels libres soit développé, s'il garantit par ailleurs une solution
globale d’utilisation qui réponde à tous ces critères.
Vous retrouverez votre question et ma réponse sur mon blog de campagne à l'adresse : http://legislatives2017blogdecampagne.blogspot.fr/
Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes
respectueuses salutations.
Jean-Michel Dhimoïla, candidat de Debout la France dans la 9ème circonscription du Rhône
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